[singlepic id=393 w=100 h=70 float=right] Et c’est parti pour notre deuxième vendange ! Vous vous souvenez sûrement du gentil désordre de notre première vendange en 2008 ? C’est à peu près pareil en 2009, mais pas au même endroit : les improvisations étaient concentrées cette année dans le chai.
Dans la vigne, l’expérience aidant, tout s’est bien passé : on avait le jour J les sécateurs, les seaux, les cagettes, les vendangeurs et le casse-croûte. Rien à signaler dans la vigne, sinon une équipe de vendangeurs de course ! Et des frelons asiatiques de plus en plus présents…
Dans le chai, nous n’avions encore jamais branché le matériel de réception de vendange livré une semaine avant… Un peu angoissant donc, mais un spécialiste du groupe Rullier (vendeur du matériel) devait venir nous épauler lors de l’arrivée des premières caisses dans le chai.
Compte tenu de la nouveauté du chai et de tous ces équipements, on peut dire maintenant que c’est un petit miracle que tout se soit aussi bien passé ! Pas de problème majeur, mis à part une prise électrique défectueuse qui nous a fait réviser nos cours d’électrotechnique…
Nous avons ramassé le 11 septembre le Merlot sous un soleil de plomb. La vendange est arrivée un peu chaude dans les cuves, mais la thermorégulation a permis de la ramener à 15-16° pour une petite macération pré-fermentaire.
Le 12 septembre, nous avons fini le Merlot et commencé l’Abouriou, que nous avons terminé le 13 au matin.
Enfin, nous avons ramassé le Cabernet Franc le 19 septembre. L’après-midi a été bien arrosée par la pluie froide, mais grâce au courage de nos valeureux cueilleurs, nous avons pu terminer le jour même. Ils ont fini fourbus, les muscles endoloris par le froid et les bottes lourdes de la terre collante, mais fiers du travail accompli !
Bon, j’en rajoute peut-être un peu trop dans le lyrique, non ?…
Globalement, l’année 2009 était propice à une vendange de qualité : faible pression parasitaire, conditions météo très favorables,… Nous sommes donc très satisfaits de cette première vendange directement encuvée dans notre chai tout neuf. Et quel plaisir de boire le soir même le jus de raisin déjà rosé au goût de bonbon anglais !
Seul l’Abouriou aurait pu être ramassé plus tôt, car déjà bien attaqué par le Botrytis, mais la table de tri automatique nous a permis d’éliminer un maximum de baies attaquées.
Il ne nous reste plus qu’à bien écouter les conseils de notre oenologue pour assurer la vinification…