[singlepic=109,100,75,,right]La taille d’il y a 3 semaines a laissé, vous vous en souvenez…, un pied tout droit de 80 cm de haut. Il faut maintenant le plier et l’attacher sur le fil porteur afin de former le premier bras du cordon de Royat.
On profite donc d’un temps humide pour réaliser cette opération. Un temps trop sec rend bien sûr le bois plus cassant, et le pliage risquerait de se terminer par la perte d’une année. Lorsque par malheur cela arrive, on rabat le pied à deux yeux (comme l’an dernier).
On ressort l’attacheur Pellenc AP25, il permet vraiment de gagner du temps sur l’attachage: compte tenu qu’il faut rattacher le bambou au fil porteur, rattacher le pied au bambou, puis attacher le bois plié au fil, il faut faire au moins 6 liens par pied, soit à peu près 60.000 liens sur notre petite parcelle de 2 hectares ! Patience et humilité…
On profite de cette grosse opération de printemps pour enlever (enfin ?) les poches jaunes de protection. Seules restent les poches sur les pieds que l’on a replanté à l’automne dernier, ou qui ont été rabattu à 2 yeux cette année. Les poches ont été amenées proprement à un centre de recyclage, où elles seront transformées en granulés, matière première d’une prochaine plasturgie… Vous voyez, on essaie d’être « propre »: on ne les a pas balançées dans le fossé !
On en profite aussi pour passer le girobroyeur, pour broyer à la fois grossièrement les sarments tombés au sol, mais aussi les grosses mauvaises herbes que l’on a arraché pendant la taille.
Bref, la parcelle est rasée de près, propre et nette. Elle est prête pour les prochaines opérations (épamprage, ébourgeonnage…), et semble aborder l’été avec sérenité.