[singlepic=64,100,75,,right]La première fois est toujours un évènement plein d’émotions. La taille ne déroge pas à cette règle générale, surtout pour des novices comme nous. Mais face au risque d’erreur ou de panne, nous confions cette tâche délicate à des spécialistes !
La vigne a passé avec succès son premier hiver. Pour la remercier, on va la tailler au ras du sol ! C’est la fameuse taille de formation à deux yeux.
Le principe est simple : il ne faut laisser que deux yeux (deux bourgeons), qui donneront deux belles « branches » bien droites et bien fortes. L’an prochain, on sélectionnera la plus belle des deux, et c’est elle qui formera le pied définitif du cep. C’est pourquoi cette opération délicate et déterminante est menée par Michel.
Nous regardons, nous écoutons, nous apprenons !
En fait, je pense que les tailles futures sont plus déterminantes que celle-là… Il suffit de tailler au sécateur à environ 3 cm du point de greffe (encore recouvert de sa cire de protection, visible sur les photos), en faisant attention à bien laisser les deux yeux. Mais la terre est basse, c’est un travail très fatigant où il faut être constamment au ras du sol, l’échine courbée.
On en profite également pour retaper le pied : replacer la poche de protection proprement, enlever les mauvaises herbes, redresser le bambou, et l’attacher au premier fil.
Pour cette dernière opération, nous avons acheté un attacheur Pellenc AP25. Nous avons un moment hésité avec la solution classique qui consiste à fixer le bambou sur le fil avec une attache en plastique. 10000 attaches, à 6 centimes pièce, soit 600 Euro. Pour 760 Euro, nous avons acheté l’AP25, qui nous resservira les saisons suivantes.
Bon, a posteriori, l’AP25 ne bloque pas assez le bambou sur le fil, et il faudra certainement les rattacher l’an prochain… Pas sûr que ce soit la bonne solution !